Bon Scott (1946/1980) quand les murs de ma cité résonnaient AC/DC
Avec sa voix et son look de docker tatoué Bon Scott n’avait pas le physique d’un crooner gominé. Par contre, il allait bouleverser l’image du chanteur de hard-rock en insufflant une réelle énergie aux textes des chansons d’AC/DC. La voix chargée d’adrénaline de Bon Scott avec les riffs d’Angus Young a mis en orbite sur les pistes du succès le célèbre groupe Australien.
Né en Ecosse le 9 juillet 1946, il a 6 ans lorsque ses parents émigrent en Australie. A 15 ans, il arrête sa scolarité et fait un court séjour en prison pour avoir présenté une fausse pièce d’identité à la police, s’être échappé de garde à vue et pour avoir volé 12 gallons d’essence. Avant 1974 la date où il rejoint le groupe AC/DC, Bon Scott avait déjà joué dans deux groupes : The Spektors (il en est le batteur et chante à l’occasion) et the Valentines en 1966 (curieux hasard le groupe fait une tournée au Royaume uni avec le groupe Geordie dont le chanteur est Brian Johnson celui qui le remplacera au sein d’AC/DC). En 1974, il devient le chanteur du groupe AC/DC d’abord il fut recruté comme conducteur, puis ensuite remarqué par Angus Young qui lui offre la place de Dave Evans qui est remercié.
De l’album High Voltage (1975) en passant par Let there be rock (1977) et en finissant par le cultissime Highway to hell (1979). Notre homme a forgé le début de la légende AC/DC. Fort de la notoriété artistique du groupe et des rentrées d’argent qui l’accompagnent, il mène grand train et finit par faire coïncider sa vie d’artiste déjantée à celle d’être humain constitué de chair et de sang. Grand bringueur devant l’éternel, il meurt le 19 février 1980 étouffé sur le siège de sa voiture après avoir ingurgité une très grande quantité d’alcool. Curieusement sa mort ressemble à celle du bluesman Hank Williams.
Au début des années 80 le groupe retrouve les chemins des studios grâce à la puissance vocale de Brian Johnson. Ils enregistrent l’album Back in Black qu’ils dédient au chanteur défunt.