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Etat d'esprit
28 septembre 2007

José Giovanni (1923-2004)

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La frontière entre le cinéma et la littérature est infime surtout le roman noir. José Giovanni se fit connaître d’abord comme écrivain ensuite comme réalisateur.  S’il y a des acteurs qui deviennent écrivains avec ou sans l’aide de personne pour écrire leur biographie. José Giovanni avec le succès de ses romans est devenu d’abord scénariste et ensuite cinéaste.

Né en 1923, à Paris dans une famille corse malgré de solides études, il exerce de nombreux métiers  parmi lesquels : mineur, bûcheron. Passionné d’escalade, il devint guide de haute montagne. Il entre dans la résistance avec le groupe jeunesse et montagne. A la libération, il fréquente le milieu à Pigalle, il est arrêté pour une affaire de racket sur des collaborateurs organisée par son oncle ou quatre rackettés furent tués. Malgré  qu’il n’a tué personne, il est condamné à mort, il échappe de peu à la peine de mort sa peine de mort est commuée en  vingt ans de travaux forcés. Sur cette période il écrira un livre Il avait dans le cœur des jardins introuvables  adapté à l’écran par lui- même sous le titre Mon père m’a sauvé la vie un film avec Bruno Cremer. Dans lequel on apprend que son père joueur professionnel qui n’avait rien fait pour son fils auparavant se bat pour lui sauver la vie.

Alors qu’il est encore emprisonné il écrit son premier roman en 1953 Le trou, dans lequel il raconte sa tentative d’évasion avec d’autres détenus. Son avocat le fait lire à Antoine Blondin et Albert Camus. Grâce à eux le roman est publié. En 1956 il sort de prison et en 1958 Marcel Duhamel le fait signer à la Série noire. Du roman au cinéma il n’y a qu’un pas en 1959 le cinéaste Jacques Becker lui propose de devenir scénariste et conseiller technique pour l’adaptation de son roman Le trou. Ce sera le début d’une longue carrière au cinéma. José Giovanni a écrit vingt romans et réalisé treize films. En 1986 il gagna son procès en réhabilitation. Vers la fin de sa vie, il consacre une partie de son temps à aider des jeunes détenus sur le chemin de réhabilitation. Il meurt d'une hémorragie cérébrale le 24 avril 2004.

Que se soit dans ses romans ou dans ses films j’aime beaucoup le style de cet homme, dans lequel l’amitié virile nait et se renforce dans l’adversité, je me souviens du premier roman que j’ai lu de lui qui s’intitulait Le haut fer qui fut adapté à l’écran par Robert Enrico sous le titre Les grandes gueules avec Lino Ventura. Son dernier film Mon père m’a sauvé la vie qui fut réalisé en 1995 est assez émouvant.

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Commentaires
J
Effectivement quelle coincidence, j'ai vérifié. Le trou est un très beau film, je l'ai revu, il y a un an, je trouve qu'il n'a pas si mal vieilli.
V
bonjour, c'est marrant que tu parle de josé giovanni, car le 25 sept je faisait un comm sur un post : http://manouedith.canalblog.com/archives/2007/09/25/6328101.html#comments<br /> <br /> <br /> @++ et bon dimanche à vous tous
M
surprise pour toi et Mary dans mon blog Marcel
J
Je pense que de part mon métier et de part mon expérience, je suis bien placé pour confirmer ta réflexion Trublion.
T
comme quoi rien n'est jamais perdu ,c'est vrai qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire même si le temps perdu ne de rattrape jamais !
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